On en parle pas assez, mais il faut se rappeler que Le Camerounais Pascal Siakam avait réussi à mettre le Madison Square Garden à ses pieds la saison derniere. Revenons sur cette épisode palpitant de sa carrière NBA.

les Raptors traversaient une période difficile avec six défaites consécutives et une chute au classement de l'Est. Ils se présentaient alors au Madison Square Garden, espérant trouver une issue à cette situation morose. Et c'est à ce moment-là que leur leader, Pascal Siakam, avait décidé de prendre les choses en main pour redonner le sourire à son équipe, suscitant ainsi une vague d'émotion et de suspense parmi les fans camerounais de basketball.

Dès le début du match, Pascal était incroyable. Il restait super agressif et jouait sur le bon tempo, comme se plaisait à le décrire Nick Nurse. Il réalisait un premier "jumper" en "stepback" depuis la ligne des lancers-francs, prenant souvent Mitchell Robinson de vitesse. L'ailier-fort démontrait toute une palette de finitions.

Malgré un manque de réussite à l'extérieur (2/6), le Camerounais était tout simplement inarrêtable près du cercle. Il utilisait des appuis décalés en transition pour se frayer un chemin jusqu'au panier, captait des rebonds offensifs avant de les remettre dans le cercle, et provoquait des fautes. Pascal Siakam réalisait ainsi un chantier gigantesque dans la peinture adverse.

« Tout le monde m'encourageait à poursuivre mes efforts », rapportait le héros de la soirée, ajoutant : « J'essayais de contrôler le jeu. Il ne s'agissait pas seulement de marquer, mais aussi de défendre, d'essayer de prendre les rebonds, d'impliquer mes coéquipiers... J'avais l'impression de me développer dans cet aspect de mon jeu. »

Ses 9 rebonds captés et ses 7 passes décisives témoignaient de sa contribution globale sur le terrain, confirmant ainsi sa meilleure saison en cours. « Il méritait 8 passes décisives de plus. Il terminait avec 7, ce qui était déjà très bien. Avant le match, il tournait déjà à une moyenne de 7 passes, mais il aurait pu tourner à près de 10 par match, pour être honnête », jugeait Nick Nurse, faisant référence aux nombreuses fixations-passes de son intérieur vers les shooteurs à 3-points.

Cependant, la statistique la plus impressionnante de cette soirée new-yorkaise était bien évidemment son total de points : 52 unités, un record en carrière, avec une propreté absolue (17/25 aux tirs dont 2/6 de loin et 16/18 aux lancers-francs). C'était la première fois depuis janvier 2019, lors du passage d'un certain James Harden (61 points), qu'un joueur adverse plantait 50 points ou plus au Madison, et une première pour cette même période pour un Africain.

« C'était génial. Je ne suis pas un super historien du basket. J'ai commencé le basket sur le tard, mais je savais à quel point cette salle était spéciale. Le plus important était que mon équipe avait besoin de chaque panier pour gagner, et c'était ce qui importait le plus pour moi », appréciait le MVP du soir, espérant que son équipe pourrait bâtir sur cette performance.

Son exploit personnel lui permettait en tout cas d'augmenter sa moyenne de points sur la saison à 26 unités par match, sa meilleure moyenne en carrière, et de loin. Les fans Africains de basketball étaient captivés par cette performance époustouflante et attendaient avec impatience les prochains exploits de leur héros, Pascal Siakam.